Au final ?

N’est-il pas un peu facile d’énoncer les difficultés économiques actuelles pour défendre le fait que certaines entreprises ne PEUVENT pas améliorer les conditions de travail des salariés ? C’est une mauvaise idée reçue que de croire que les entreprises ne disposent pas de marges de manœuvre suffisantes pour s’en occuper (Askenazy), pourquoi alors ne pas le faire ?

Au long de ce blog, nous avons tenté de vous prouver que lier performance économique et amélioration des conditions de travail était réalisable, pourtant nous restons conscientes du manque de mise en œuvre dans la réalité…
Si l’on pousse à l’extrême le raisonnement, l’entreprise se trouve face à deux choix :
                  - soit elle met en place une politique de prévention qui va s’avérer coûteuse mais qui garantira de bonnes conditions de travail à ses salariés,
                  - soit elle laisse le problème de côté, et devra faire face à un gaspillage à la fois humain et financier, que ce soit par l’absentéisme, les démotivations, les maladies, les accidents de travail…
Comment faire ce choix ?
Malheureusement, dans un souci de rentabilité à court terme, beaucoup d’entreprise ne voient que le profit à tout prix, comme objectif premier. En effet, tant que l’entreprise peut fonctionner ainsi, tant que les salariés supportent l’augmentation continue des cadences pour améliorer la productivité, tout se passe correctement. Mais après… Que se passe-t-il à partir du moment où le facteur premier de production craque ? Que se passe-t-il lorsque les accidents de travail ou le turn-over augmentent ? Ces dysfonctionnements représentent un coût relativement important pour les sociétés, comment alors justifier valablement la non-préoccupation de ce point ?
Il faut évidemment que l’entreprise justifie d’une stratégie de court terme pour ne pas se préoccuper des conditions de travail de ses salariés, car à long terme, des coûts sont inévitables et doivent être envisagés dans le processus de production.  En revanche, chercher à comptabiliser les coûts cachés, c’est vouloir engendrer un processus de transformation de l’entreprise, ce qui n’est pas forcément voulu instinctivement, c’est pourquoi nous avons voulu montrer l’utilité de le faire.


Ainsi, en parcourant ce blog, vous avez pu découvrir une méthode complète de recherche et de calcul du coût des conditions de travail.
Bien évidemment, comme toute méthode, elle possède ses avantages et ses inconvénients. Son principal avantage est d’être extrêmement détaillée et pointilleuse et donc de permettre des résultats fiables et précis, du moins d’un point de vue théorique. Car le bémol est là, nous en sommes conscientes, la démarche semble très lourde à appliquer, voir trop lourde pour être réaliste. La longueur de sa mise en place peut sans doute effrayer les dirigeants qui veulent se pencher sur la question, mais il est utile de rappeler que ce blog montre la méthode complète, mais que chacun doit l’adapter à sa situation, en ne prenant que ce qui l’intéresse. Nous savons pertinemment que si nous devions chercher à convaincre les dirigeants avec notre méthode de bout en bout, nous serions perdues d’avance car certaines faiblesses nous semblent tout de même relativement importantes. Néanmoins, nous pensons que si un nouveau chef d’entreprise cherchait à s’intéresser dès le départ aux conditions de travail de ses salariés, c’est à dire dès le lancement de son entreprise, la méthode pourrait s’appliquer avec moins de difficultés car les rectifications à faire seraient minimes. C’est logique, plus tôt on travaille sur l’amélioration des conditions de travail, meilleurs sont les résultats, et moins seront onéreuses les méthodes de régularisation à mettre en place. Pour cela, nous considérons que cette méthode, de par sa vision globale, reste la plus adaptée à une meilleure prise en compte des conditions de travail.

En revanche, même si nous apportons ici des pistes de réflexion, il faut quand même être lucide sur la difficulté de la chose. Plusieurs aspects peuvent faire comprendre pourquoi la gestion des conditions de travail est souvent laissée de côté. Tout d’abord, on l’a bien vu en détaillant les différents aspects des dysfonctionnements qui peuvent être présents dans l’entreprise, nombre d’entre eux sont très liés, ce qui rend les recherches des causes réelles particulièrement difficiles. Par exemple, l’usure d’un équipement peut à la fois impacter la productivité de la main-d’œuvre et la productivité des équipements, le calcul du coût global devrait alors éviter de prendre en compte ce doublon, mais ce n’est pas toujours visible et donc réalisable. La pertinence du calcul peut s’en voir altérée…
Par ailleurs, les conditions de travail peuvent évoluer d’elles-mêmes sans que l’entreprise ne fasse quoi que ce soit. Du moins, c’est la perception des conditions de travail par les salariés qui va évoluer. Par exemple, avec le vieillissement des employés, le travail devient inévitablement plus pénible pour eux, même si des améliorations pouvaient les avoir largement satisfaits auparavant. A l’inverse, l’effet d’apprentissage des salariés peut leur faciliter le travail, ou la perception du travail, sans que l’entreprise ne s’y implique. La polyvalence des agents améliore les conditions de travail, et facilite les choix des méthodes de régulation pour l’entreprise. Sur le long terme, cela peut se faire à moindre coût, car l’employé aura appris de lui-même en travaillant sur plusieurs postes selon les besoins ; de ce fait, l’entreprise peut ne pas voir l’utilité de consacrer une certaine somme d’argent pour enrailler un problème qui risque de se résorber tout seul avec le temps.

Mais puisqu’il est prouvé qu’à terme, chercher à améliorer les conditions de travail des salariés ne peut être que bénéfique en terme de climat social et de performance économique, comment inciter les entreprises à aller vers cette démarche ? Le manque d’outils adaptés et la résistance organisationnelle sont indéniablement les deux causes qui repoussent le travail des dirigeants sur ce point. La mise en place de certains incitatifs ne pourrait-elle pas obliger les entreprises à s’améliorer ?
Une idée, certes extrême, serait de faire payer par les entreprises les soins liés aux accidents de travail, à la place des assurances par exemple. Devant de tels risques de dépenses, des précautions seraient inévitablement prises. En même temps, cela améliorerait la situation des Etats qui doivent payer pour le remboursement des soins, au travers de la Sécurité Sociale en France par exemple : que de bénéfices !!
Une autre idée, peut-être un peu plus réaliste, pourrait être d’incorporer dans la comptabilité un poste qui prenne en compte le coût des mauvaises conditions de travail. La méthode que nous détaillons ici permettrait alors de chiffrer ce coût, et la comptabilité n’aura plus qu’à dire comment l’impacter, sur le coût des produits par exemple. En fait, comme pour la prise en compte des coûts cachés liés à l’environnement, c’est l’évolution de la comptabilité qui pourrait engendrer le changement, mais, malheureusement, ce processus est très, voir trop, long pour être efficace prochainement…


6 commentaires:

  1. Mandat 1 : Greg

    Mesdames,

    Ayant toujours eu une pensée humaine dans la majorité de mes actes, je ne peux qu'être d'accord avec votre laïus de prendre la gestion des conditions de travail en compte au sein d'une organisation. Mais il ne faut pas se duper, beaucoup de technique énuméré dans votre blog tels l’utilisation des équipements, la productivité de la main d’œuvre et la qualité des produits peuvent comme vous l’avez très bien dit être affecté par d’autres facteurs que les conditions de travail biaisant directement les calculs des coûts cachés. Chercher à quantifier les coûts cachés semble être le même défit que dans la quantification des externalités environnementales. De fait, les 2 problématiques semblent avoir beaucoup de point commun tel la pertinence de devoir les calculer afin de les diminuer tout en augmentant la production, en diminuant les coûts et en permettant à l’entreprise de générer plus de bénéfice. En effet, l’ensemble de la communauté scientifique et patronale savent que ceux-ci existent mais ne savent pas toujours comment les calculer et quand une façon existe, celle est souvent remplie de biais.
    Par contre, il est difficile de tourner le dos aux nombres d’accidents de travails, à la rotation du personnel, à l’augmentation de l’absentéisme au sein d’une entreprise. Dès lors, lorsque ceux-ci sont de plus en plus présents au sein de l’organisation, des solutions devraient être apporté mais quand on arrive là, le seul chose qui devrait à mon sens être présent est le bon sens de chacun. Cela dit, certaine en on plus que d’autre et c’est là que la bas blesse.
    Pour ma part, je voudrais tout de même dire qu’un milieu de travail reste un milieu de travail et non un endroit qui serait plus confortable que son chez soi… cela dit, ca permettrait de faire de la rétention de personnel au maximum. Dès lors est ce que parfois des conditions parfaites de travail ne riment pas avec exploitation de la part de l’organisation ??? les employés se sentent redevable !

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  2. Mandat #1 : Jérôme
    Av é,
    En parcourant votre blogue on fait facilement le lien entre des notions propres aux ressources humaines et la comptabilité de management. D’ailleurs, il y a quelques années, je voulais travailler dans les ressources humaines. Mais les cours étaient plates et je me suis aperçu que ce n’était pas pour moi ! De plus, certaines interviews avec des professionnels m’ont appuyé dans mon « abandon » de vouloir continuer dans cette voie. Hum…enfin bref. Je ne suis pas là pour raconter ma vie ! J’écrirai un bouquin un jour. Je vous préviendrai quand il sera en vente.
    Bon… Ce que voulais dire à la base c’est qu’on fait rarement le lien entre les conditions de travail et le contrôle de gestion. Pourtant on applique ce dernier partout ! On n’arrête pas de nous dire que le contrôle est relié à plein de chose. Oui mais justement ! Au lieu de nous rabâcher sans cesse que le contrôle peut être appliqué à peu près partout, il faudrait davantage nous apprendre comment adapter judicieusement et de manière efficace ce contrôle. Et vous l’avez plutôt bien fait sur ce site.
    En effet, il y a beaucoup d’aspects importants à prendre en compte au sein d’une entreprise. Qu’il faut mesurer, contrôler, corriger…Les conditions de travail en font partie. Par contre, comme d’autres aspects (environnements…) le focus est encore trop axé sur la comptabilité, les chiffres, la rentabilité. Alors qu’on oublie trop souvent que la comptabilité n’est pas une fin en soit mais un moyen. Moyen qui peut être utilisé pour améliorer les conditions de travail. Pourquoi pas.

    Jérôme

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  3. mandat 4

    Les conditions de travail sont directement en lien avec la performance sociale des entreprises qui est au centre du concept de développement durable. La principale préoccupation est comment mesurer la performance sociale des organisations? Des outils tel que le taux d’absentéisme, le taux de rotation du personnel et bien d’autres sont proposés sans réellement apporté un indicateur pertinent de la performance sociale capable de mesurer l’efficacité et le bien être des personnes générés par les activités des entreprises. C’est la que se situe justement l’enjeu qui de mesurer quelque chose qui est de l’ordre du subjectif. La perception du bien être variant d’une personne à une autre comment déterminer un indicateur permettant de comparer les performances d’entreprises entre elles. La tâche s’annonce difficile, toutefois on pourrait s’inspirer de l’indicateur de développement humain calculé pour comparer le bien être entre les pays. C’est un indicateur critiqué et critiquable mais qui offre des pistes de solutions intéressantes. Ce qui est sur c’est que cet un enjeu de taille, en particulier à cause du contexte actuel de crise économique, de changement de génération (génération Y accorde une grande importance au bien être en particulier au travail), l’augmentation inquiétante du stress, de la dépression et d’autres troubles psychologiques au travail. Les conditions de travail n’est pas le seul facteur déterminant du bien être mais il en constitue incontestablement le facteur le plus important lorsqu’on considère que c’est au travail que l’on passe la majeure partie de notre vie.

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  4. Mandat#5 : Laura Monthéan

    A la lumière des lectures, des recherches et des écrits produits en lien avec la réalisation de notre blog, nous avons pu constater que la problématique est véritablement complexe. En effet, on peut se dire que améliorer les conditions de travail engendrera un climat plus favorable et cela se ressentira sur la performance. C’est ce que nous avons essayé d’expliquer mais la mise en œuvre de tout ce processus est beaucoup plus importante que cette simple explication. Comment être sûr que cela va améliorer la performance ? Pour quels coûts ? Le rapport coût/bénéfice est-il assuré ? Sur quoi agir exactement ? Quelles actions doit-on mettre en place ? Autant de question qui nous sont apparues tout au long de la rédaction de nos articles.

    A l’heure actuelle, très peu d’entreprises se préoccupent véritablement des conditions de travail. Celles qui le font ont souvent à la tête de l’organisation une direction qui croit fort en ces principes. Le principal enjeu que nous avons souligné est de conscientiser les dirigeants sur cette problématique. Cela passe notamment par l’explication à ces derniers que cela aura un impact positif en terme de performance mais à long terme et qu’une vision courtermiste ne peut être adoptée ici ! Je pense qu’il va s’agir du principal enjeu à 10-15 ans et même bien au delà de ça. En effet, il me semble que même à cet horizon temporel, la problématique ne sera pas intégrer : 10-15 ans c’est court et le travail à accomplir d’ici là est considérable.

    J’ai pu constater lors de la création des différents articles qu’il s’agissait d’une démarche très complexe que la gestion des conditions de travail et il fallait être réaliste quasi impossible en l’état à mettre en œuvre. Il s’agit là d’une préoccupation future : réussir à développer une méthode prenant en compte les conditions de travail et le fait de faire varier ces dernières. En effet, même si nous vous avons exposé une méthode en détail dans ce blog, nous avons tout de même conscience, et nous l’avons d’ailleurs souligné, qu’elle est particulièrement longue et coûteuse. Ainsi, il va s’agir dans les prochaines années de réussir à développer une méthode plus simple d’application (autant que possible même si une notion complexe comme celle là appelle souvent à une solution complexe) afin de faciliter la prise en compte par les entreprises. En effet je pense qu’en fournissant une méthode relativement réaliste au niveau de la faisabilité, les dirigeants pourront plus facilement s’y intéresser. La complexité et le manque de clarté n’incitent en rien les dirigeants à se préoccuper d’un sujet, c’est pour cette raison qu’il faut rendre l’accès à la prise en compte de la gestion des conditions de travail plus facile.

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  5. Mandat#5 : Laura Monthéan (suite)

    Je pense que la gestion des conditions de travail va être une des dernières voies d’amélioration de la performance à découvrir pour les entreprises. Nous connaissons aujourd’hui de nombreuses méthodes : l’innovation, la réduction des coûts, etc. cependant, les conditions de travail n’apparaissent pas comme une possibilité or il me semble que cela représente un levier d’action très intéressant car le capital humain au sein d’une entreprise est un point important de sa réussite. Même dans un contexte de crise économique où le chômage est élevé, les gens affirment de plus en plus ce qu’ils veulent et sont de moins en moins prêts à accepter un travail présentant des conditions de travail défavorables : ainsi les entreprises se doivent de travailler sur ce point afin d’attirer les compétences dans leur structure, ce qui se ressentira inévitablement sur leur performance de façon positive !

    Le sujet reste difficile dans le sens où il s’agit d’une notion subjective et au final peu quantifiable. Les entreprises n’ont pas l’habitude de prendre cela en compte mais c’est pourtant vers cela qu’elles doivent se tourner. Aujourd’hui c’est la problématique environnementale qui prime et les conditions de travail n’apparaissent pas comme primordiales. Ainsi, je pense qu’à 10-15 ans, les enjeux et les problématiques de notre sujet ne vont pas véritablement varier mais plutôt s’intensifier. En effet, comme il s’agit déjà aujourd’hui d’une notion peu prise en compte, les problématiques actuelles sont celles de demain. Je pense en revanche que la conscientisation n’est pas pour demain et que cela prendre beaucoup plus de 10-15 ans pour amener cette problématique au sein des entreprises.

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  6. Mandat 7.5 : Emilie Cottais

    Comment envisageons l’avenir en ce qui concerne la prise en compte des conditions de travail ? Bonne question ! Il me plairait de dire que tout va devenir rose, mais je reste lucide sur la faible probabilité que cela a de se produire à relativement court terme !

    Bon, tout de même, il ne faut pas nier les progrès qui ont été faits ! C’est vrai qui si l’on regarde en arrière, on ne peut que se féliciter de l’amélioration qui a été portée sur le concept. Au tout départ, avec la production de masse et le taylorisme, aucune attention n’était portée aux salariés. On se souvient du film de Charlie Chaplin qui démontrait les travers du taylorisme, avec le fait que les employés ne pouvaient suivre la cadence, ou qu’ils souffraient à répéter toujours le même geste…
    Je pense qu’aujourd’hui de nombreuses améliorations ont été apportées, mais je sais que malheureusement, il existe toujours de nombreuses entreprises dans lesquelles les conditions de travail sont à peine soutenables. En plus de la souffrance physique, vient s’ajouter la pression psychique. Le problème est qu’actuellement, vu la conjoncture économique relativement morose, même si un employé souffre au travail, peut-être n’ira-t-il pas s’en plaindre car au moins, lui, il a du travail… C’est cela qui est malheureux car certains dirigeants sont conscients de cela et en profitent encore…

    Je nuance donc mon utopie sur un avenir meilleur, aussi par le fait que je suis consciente que la résistance au changement est encore bien présente. On le voit dans une des vidéos de notre blog où un dirigeant de PME explique que c’est faux de croire que les entreprises vont se soucier de cela actuellement, car elles ont d’autres chats à fouetter pour rester compétitive. Je pense que ce qui pourrait convaincre ces dirigeants serait le développement de nouveaux outils de production, qui prennent mieux en compte l’ergonomie par exemple, sans qu’ils ne soient trop chers. En effet, des outils à la fois mieux adaptés et moins chers, faciliteraient leur utilisation et donc l’évolution dans un sens positif.

    Malheureusement, je pense que nous, « la nouvelle génération » des futurs cadres peut-être, restons quelque peu beaucoup trop utopistes. C’est faux de croire que les entreprises vont évoluer prochainement vers une prise en compte plus sociale, plus environnementale etc. …

    Pour que le changement s’opère réellement, il faudrait l’intervention des pouvoirs publics. Tout de même, malgré toutes les réserves que je suis entrain d’émettre, vu le coût énorme que les maladies liées aux conditions de travail engendre, je pense que des réglementations vont peu à peu être mises en place. Par exemple, je ne pense pas que ce soit totalement fou de croire que des mesures vont être obligées. Je pense qu’il est fort probable que des mesures de coûts liés aux conditions de travail soient inclues dans les audits de qualité des entreprises par exemple.
    Ainsi, pour bien faire, il faudrait quelque chose ou quelqu’un qui oblige à prendre en compte cette mesure. Comme nous le proposons dans notre conclusion, peut-être faudrait-il obliger les entreprises soit à inclure dans leur comptabilité ces nouveaux coûts sociaux, soit à les faires payer d’elles-mêmes les dommages qu’elles causent aux employés (comme le remboursement jours non travaillés à cause d’un accident de travail par l’entreprise elle-même plutôt que par l’assurance).
    Il me plaît de croire que l’avenir apportera une évolution dans ce sens, mais je suis consciente que cela risque de ne pas être l’objectif priorisé dans les 10 prochaines années. Si déjà une évolution était apportée sur la prise en compte des conséquences environnementales, problème relativement plus grave selon moi, une bonne avancée serait lancée !

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